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26/08
01/09
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Ce matin, le workshop d’Antoine Vallé et Juliet Davis nous a fait expérimenté différentes modalités d’écoute et d’attention. Nous avons commencé par un exercice ludique de Loic Touzé qui consiste à marcher un nombre de pas précis : de sept à un pas puis de un à sept pas. Lorsqu’une personne du groupe « rate », elle l’exprime et le groupe recommence au début. Une fois un aller-retour réussit, nous formons des binômes. Assis face à face nous sommes invités à regarder l’autre dans les yeux. Après cinq minutes le duo se tourne le dos et écrit la description de son partenaire. Juliet tient cette expérience d’une préparation d’acteur pour entrer en empathie avec un partenaire de jeu lors d’un tournage. Ensuite, nous testons la pratique que Mathieu Bouvier et Loïc Touzé proposent : évoluer entre deux points dans l’espace et sentir les mouvements d’approches et de distanciations tels les mouvements de caméra qui effectuent zoom et dézoom. Par la lecture du texte de la compositrice Pauline Oliveros, notre attention est focalisée sur l’écoute. Dans un même temps nous réalisons une marche aussi lente que possible. Antoine et Juliet nous transmettent un exercice de Fanny de Chaillé. Nous formons des trios au sein desquels deux personnes chuchotent un texte à l’oreille d’une troisième qui se trouve au micro. Celle-ci retransmet en simultané un mixte de ce qu’elle entend de manière cohérente. Pour finir, nous reprenons un protocole de Loïc Touzé et Mathieu Bouvier : « faire une danse par télépathie ».
Ces deux artistes clôturent leur workshop par la partition de retours que propose le « critical response » développé par Liz Lerman.
L’après-midi, Matthieu Blond et Liévine Hubert débutent leur atelier par un moment méditatif : visualisation des sept chakras associés à leurs couleurs, échange de contacts en petit groupe où l’on dépose et reçoit une couleur. Liévine nous propose ensuite de faire résonner la suite de voyelles « i é e o » dans un sens puis dans un autre qui nous permet d’entendre des harmoniques. Dans un deuxième temps, nous avons étudié les swerms (en néerlandais), formations produites par les bancs de poissons et/ou d’oiseaux. Ils introduisent ce travail par une vidéo documentaire, et nous précise que ces mouvements ont lieu sans leader. Nous réalisons nous-mêmes des swerms en développant une attention dirigée vers nos voisins. Les changements de directions sont permis par des angles droits qui gardent la mobilité du groupe. Nous y ajoutons des changements de tempo et de densités qui changent l’ampleur des espacements entre les différentes personnes. Après une première phase d’exploration en studio, nous nous rendons à l’extérieur. Le groupe a alors la possibilité d’imploser, d’évoluer en deux groupes distincts, un « oiseau » peut évoluer seul et se joindre au groupe quand il le souhaite. Les membres du swerms ajoutent progressivement des mouvements à la marche.
Le soir, trois conférences performées de Léa Rault, Simona Rossi, Matthieu Ehrlacher nous sont présentées.
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