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26/08
01/09
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Pour le premier workshop de la semaine, Maxime Bonnin et Anya Kravchenko nous ont transmis un travail basé sur la circulation entre différents points de connexion. D’une exploration interne sur l’image du système sanguin à une pratique corps et voix, ce binôme nous a fait voyager à travers différentes tonicités pour (re)trouver un flux qui nous relierait tous. Nous débutons par un travail de Body Mind Centering qui se poursuit par des marches dans l’espace. Par la suite, en trios nous avons exploré le passage d’un corps actif à un corps passif. Une personne lâche progressivement son poids et les deux autres la manipule, la déplace. Après l’euphorie qu’à susciter cette improvisation l’énergie s’est resserrée en binôme autour d’un travail sur la voix. L’un a les yeux fermés et cherche à projeter une vibration sonore dans la main de l’autre qui la dépose le long de sa colonne vertébrale. A chaque placement de main, la voix se réajuste et cherche la hauteur adaptée. Pour finir, les artistes ont placé trois micros dans l’espace. Au micro se succèdent les participant.e.s qui laissent venir un flot de paroles en face desquels des danseurs improvisent. L’un et l’autre interagissent sans pour autant illustrer le sens des paroles ou de la danse.


Plus tard dans l’après-midi après une pause déjeuner bien méritée, nous sommes partis en promenade dans le parc des Gayeulles sous un soleil éclatant. Nous n’aurions pas pu rêver meilleure scénographie pour cet atelier délivré par Dina Khuseyn et Léa Rault ! L’accent est ici placé sur la communication et les différents moyens d’échanger sur nos problématiques du quotidien. Inspirées par des mouvements de pensées politiques tels qu’Occupy Wall Street, elles nous racontent l’histoire du parc, ancien hippodrome, que nous entendons en cascade. Arrivés près d’un étang avec des nénuphars, nous avons testé un protocole rejouant une situation de « psychothérapeute / patient ». Le « patient » doit choisir cinq éléments animés ou inanimés parmi lesquels le « psychothérapeute » en désigne deux. Le « patient » les décrit précisément et incarne en dansant l’une des descriptions. Ensuite, nous entamons une marche philosophique où Léa et Dina nous invite à partager une question qui nous préoccupe et que nous n’aborderions pas d’emblée dans un studio de danse. Après ces quinze minutes de marche en binôme, nous arrivons sous un grand préau. A l’aide de craie et des discussions partagées, nous créons une grande cartographie politique à la manière de Keith Hennessy. Puis nous nous déplaçons de nouveau, une fois arrivé chacun se rend en périphérie et entame sa danse de la « psychothérapie » faite au début du parcours. Peu à peu nous nous influençons les uns les autres jusqu’à se retrouver au centre en un amas de corps dansant ensemble. Cet atelier a amené une approche sensible et des échanges fondamentaux pour le Construire ensemble.

Nous avons terminé cette journée par trois conférences performées. Guiomar Campos nous a proposé une traversée chorégraphique dans un salon puis nous avons suivi les résurgences mémorielles de Théo Hillion et pour finir, nous nous sommes laissés bercer par le récit tiré de chants traditionnels portugais d’Inês Campos.
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