Édition 2020
Édition 2019
02/09
L’objectif de ce workshop est d’esquisser une méthode de composition chorégraphique à partir de la thématique du rêve. A quel moment peut-on faire des choix chorégraphiques ? comment la contrainte permet d’étendre notre danse ? Peut-être en croisant différents
médiums, les mélanger, les adapter les uns aux autres, puis les fixer, les mettre de coté, les stocker, puis les rebousculer pour re-transformer.
- Séance massage par groupes de trois : une personne s’allonge au sol et les deux autres sont masseurs [pétrir - dynamisé - tapoté - pluie]. Puis on change de personne a massé. 25 min
- Lecture dessinée : individuellement, on dessine sur une feuille avec un stylo en parallèle d’une lecture d’un texte. Recevoir le texte comme un flux, attraper à travers le dessin certain mots, groupe de mots ou ce que cela nous évoque.
- Dessin dansé : à partir de ce dessin, on traduit une phrase de danse. Prenez le temps de choisir votre phrase chorégraphique. Fixé cette phrase, on va la garder en mémoire, comme outil ou matière de travail. 15 min.
- Écrire son dernier rêve en mémoire : puis ils racontent, ils énoncent vocalement leurs rêves en pratiquant leurs phrases chorégraphiques. L’idée est de pouvoir adapter ses paroles au geste, et le geste à la parole. C’est aussi un travail de composition. Enfin fixer cette chorégraphie. 25 min.
- 1er temps de monstration : ils récupèrent les groupes de massage. Les trios montrent chacun leur phrase dans le même temps, comme une sorte de cadavre exquis. Le public se trouve dans les gradins. Les performeurs sont dans l’espace en face de nous. 25 min.
- Phrase mix : ensuite, chaque groupe trouve une chorégraphie commune. En mélangeant cette fois-ci les phrases de chaque membre du groupe. Vous allez devoir peut être oublié certain de vos pas, de vos gestes, de vos mots pour trouver une phrase pour le groupe. 20 min
- 2e temps de monstration : dans le même schéma que le premier temps de monstration.
Références :
Jeanne Benameur, Laver les ombres
Johanne Saunier
La radio des rêves
03/09
04/09
05/09
06/09
07/09
Workshop « Framboise qui court »
par Eulalie Guérin, Sophie, To'a Serin-Tuikalepa, Sophie Torell
Nous avons voulu proposer un workshop orange aussi bien dans sa couleur que dans sa forme. Il s'est déroulé ainsi :
Distribution d'une orange par personne.
Massage avec l'orange en se la faisait rouler sur le corps, au sol.
L'auto-massage devient petit à petit une danse : circulation de l'orange sur le corps, sans jamais la faire tomber au sol.
Cette petite danse nous amène debout.
Tapotage de l'orange sur le thorax en prononçant le mot "orange".
Circulation du corps dans l'espace en faisant rouler l'orange, au sol cette fois. Possibilité d'échanger son orange avec quelqu'un que l'on croise en le saluant : "orange !" et l'échange peut se faire. Le roulage d'orange au sol se fait d’abord avec les mains, puis avec d'autres parties du corps.
Contact avec une autre personne : il doit y avoir une orange entre eux-elles. Les duos deviennent, trio, quatuor, jusqu'à former un amalgame de personnes et d'oranges.
Improvisation, sans l'orange, avec un imaginaire de jus, de pression, de peau d'orange, de soleil, de gluant, de collant, d'écrasé, de fleur d'orangée, d'odeur, d’acidité, de sucré, d'orangé, d'épluché...
Pendant cette improvisation intérieure, il y a la possibilité de venir se retirer au fond, en ligne et de faire une chorale d'orange.
On peut être danseur-euse ou chanteur-euse quand on le décide.
Enfin, des petits solos présentés devant les autres (4 groupes différents) : proposer une manière d'éplucher et de manger son orange.
En background, il y a une projection d'une sélection de vidéos d'orange (de la vidéo fétichiste, à la vidéo de décoration, en passant par la chanson d'enfant), qui tourne en boucle pendant toute la durée du workshop (2h).
Références :
Sans titre, Zoé Léonard, 2003, (fruits cousus).
Peels a tangerine, Louise Bourgeois.
Nature morte aux pommes et aux oranges, Paul Cézanne, 1899.
La terre est bleue comme une orange, Paul Eluart, 1929.
Entrevidas, Anna Maria Maiollino, 1981.
Publique, Mathilde Monnier, 2004.
Workshop « Orange »
par Garance Debert et Jeanne Chopy