Édition 2020
Édition 2019
02/09
On a souhaité travailler sur le être ensemble et le désaccord au sein d’un groupe. Il était donc nécessaire qu’il y apparaisse d’une part une énergie collective et d’autre part une confrontation au sein de nos propositions.
Le premier exercice « Amas » a été transmis par Yaïr Barelli et est un clin d'oeil au travail de Natasa Petresin Bachelez. Les participant.es sont disposé.es en cercle dans l’espace et sont tourné.es dans le même sens. Entre eux ils peuvent se rapprocher, se toucher, se masser, et s'exercer des pressions sur et avec différentes parties du corps. Des changements de vitesses et de dynamiques s’installent.
Une danse-contact s’instaure. Un Amas de corps s'est alors mis en place.
La seconde proposition existe sous la forme d'un débat et fait référence à des exercices explorés dans les cours de Laetitia Doat ( ancienne professeure de l’université de Lille ). Face à la question « Pour vivre ensemble en groupe est-il nécessaire d’avoir un leader ? », les participant.es se sont séparé.es en deux groupes distincts, « oui » et « non ». Ensuite, chacun pouvait prendre position dans l'espace et proposer un argument à l'ensemble du groupe. En fonction du déroulé du débat, les participant.es pouvaient changer de « camp ». Puis des binômes se sont formés et communiquaient uniquement avec des sons et des onomatopés, créant ainsi une conversation sonore en désaccord.
Le troisième exercice explore le poids du corps et fait référence à des propositions faites en
workshop par Hélène Paris. Par deux, puis par quatre les participant.es ont exploré des jeux de contrepoids. Ensuite, deux groupes de quatre se confrontaient instaurant de nouveaux points d’appuis.
Le dernier exercice est Planetary dance d’Anna Halprin et a été transmis par Dominique Gégou. C’est une danse habituellement effectuée lors de rituels, ou en art thérapie. La danse débute lorsque chacun entame une marche dans le premier cercle en disant « Je dédie ma danse à…. » Le rond orange correspond au cercle des musiciens, il y a toujours au moins une personne qui créer un rythme pour l'ensemble du groupe. Le premier cercle est celui de la marche, il tourne dans le sens des aiguilles d’une montre. Le second est celui du trottinement et tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Et le troisième cercle le plus large dédié à la course, tourne dans le sens des aiguilles d’une montre. L’exercice à duré 40 min, et a permis aux participant.es de traverser plusieurs états de corps.
Le workshop s’est terminé sur un temps de discussion autour des points positifs et négatifs de nos propositions. Les difficultés qu'on a rencontré comme clarifier nos consignes sur le temps des exercices, a créée des ruptures qui avaient également du sens au vue du thème proposé.
03/09
04/09
05/09
06/09
07/09
Workshop "Être avec… être contre"
par Flavie Duclos, Julie Perot et Camille Kerzerho
C’est une croisière où les groupes s’imitent, les corps se répondent et tracent au fusain la mémoire de leurs formes.
C’est une traversée sismique avec des objets. Comment maintenir l’écoute dans une exploration collective ?
DÉROULÉ DU WORKSHOP :
- Écrire une proposition d’action
- Former un cercle, disposer des livres au centre
Une personne choisit un livre; la personne suivante ouvre le livre; la troisième lit un mot, une séquence, ou une phrase…; la quatrième répond, traduit par un ou une suite de geste; les autres personnes du cercle s’emparent du geste.
Le cercle s'épuise quand tout le monde a lu, choisi un livre, proposé un geste: chacun.e est responsable du passage des un.e.s et des autres.
- Piocher une proposition d’action de quelqu'un.e d'autre l’incorporer, la déjouer, la déplacer, la tromper … (Musique en soutien à l'exploration: Eliane Radigue, la Trilogie de la Mort)
- Diviser le groupe en deux
Une personne au centre du premier groupe devient le référent autour duquel les personnes se greffent dans les espaces vides.
Le second groupe se rassemble autour d’une feuille et dessine ensemble la formation, la masse du premier groupe (et inversement, en miroir)
- TOUT LE MONDE MARCHE
- Trois groupes se forment dans l'espace du studio.
Chacun.e imite au sein de son groupe une personne, sans formation de duo. L'imitation de son propre groupe varie selon la prise d'espace, s'interpénètre, sans que chacun.e ne change de personne référente.
- Invitation à sortir, en groupe, du studio
Tout en gardant l'écoute du groupe, chaque personne choisit un objet. Le groupe se déplace ensemble à la quête d'objets, communique sans passer par la parole.
- De retour au studio, les groupes, accompagnés de leurs objets pensent à une traversée commune, décident ensemble d'un point de départ dans l'espace, jusqu'à un point d'arrivée
- Le groupe pense avec ses objets à une oeuvre d'art l'incorpore.
Workshop "Il pleut sous les bassines bleues et ça devient vert"
par Carla Bonavent, Sophie Farza et Annaëlle Toussaere